Impact pour la Banque du renforcement des moyens financiers du FMI

Question débattue lors de l'assemblée générale de 2009

Au même titre que la grande majorité des banques centrales, la Banque, en vertu de l'article 9 de sa loi organique, exécute pour compte de l'Etat les accords de coopération monétaire internationale. Sont notamment visés les accords de Bretton Woods instituant le FMI. La Banque dispose à cette fin de la garantie de l'Etat contre toute perte subie dans le cadre de ces opérations.

Ces dispositions se reflètent au niveau:

  • du bilan, par la comptabilisation à la sous-rubrique 2.1 de l'actif "Créances sur le FMI" et à la rubrique 8 du passif "Contrepartie des droits de tirage spéciaux alloués par le FMI";
    du compte de résultat, par la comptabilisation des intérêts et des gains ou pertes de change sur les opérations en DTS.
  • Dans le débat mené actuellement (mars 2009) sur le renforcement des moyens financiers du FMI, il est question d'une contribution belge de 4 à 5 milliards. Il y a lieu de noter que la quote-part actuelle de la Belgique au FMI s'élève à DTS 4,6 milliards (€ 5,1 milliards au taux de change de fin 2008).

Cette augmentation des ressources du FMI n'aura un impact sur le bilan et les résultats de la Banque que lorsque le Fonds empruntera effectivement des avoirs auprès de la Banque nationale. Ces emprunts seront identiques aux opérations que la Banque effectue déjà actuellement avec le FMI. Ils remplaceront éventuellement d'autres actifs rémunérés avec, dans ce cas, un coût d'opportunité égal à la différence entre le rendement de ces actifs et le rendement des DTS.