La lutte contre la pandémie de COVID-19 a exigé des mesures sanitaires sans précédent, mettant à l’arrêt des pans entiers de notre économie et imposant des mesures de restriction à la population. Le fonctionnement normal de presque toutes les branches d’activité s’en trouve perturbé. En l’espace de quelques semaines, le chômage temporaire a été demandé pour plus de 1,3 million de travailleurs, tandis que 400 000 indépendants ont dû interrompre leur activité. Cette crise aussi aiguë qu’inédite pose des problèmes de liquidité immédiats aux entreprises et aux ménages.

Au cours de ce webinaire, nos collègues Geert Langenus et Xavier Debrun, ont commenté l’incidence de la crise du coronavirus sur l’économie belge.

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A propos des orateurs

Geert Langenus dirige une équipe d’économistes chargés, dans le cadre de l’Economic Risk Management Group, d’évaluer de semaine en semaine les conséquences de la crise du coronavirus sur l’activité économique en Belgique ainsi que sur la santé financière et sur les décisions des entreprises belges. En collaboration avec la FEB, son équipe coordonne notamment les sondages à grande échelle menés auprès de milliers d’entreprises par différentes fédérations représentant les sociétés et les indépendants (BECI, Boerenbond, SNI, UNIZO, UWE en VOKA), qui constituent une mine d’informations actualisées.
 
Dans le cadre d’un exercice encore jamais réalisé, la BNB et le Bureau fédéral du Plan ont uni leurs forces pour produire une première évaluation de cette incidence et de la forme que pourrait revêtir la sortie de crise. D’après ce scénario, dont Xavier Debrun a été le maître d’œuvre au sein de la BNB, le COVID-19 entraînerait une chute de 8 % de l’activité en Belgique en 2020 et un creusement du déficit public d’au moins 7,5 % du PIB.